“Connaissance n’est pas croyance”, nous rappelle-t-il en préambule. Au travers d’exemples concrets, le professeur de la Sorbonne nous met en garde contre les groupes minoritaires, particulièrement motivés à partager leurs versions des faits, truffées de “fake news”, qui donnent l’illusion d’une pensée populaire. “La plupart des choses que nous prétendons savoir, nous le savons sur la foi de la compétence d’autrui.” Ce qu’on appelle la “croyance par délégation” et qui est souvent lié à la visibilité du point de vue d’autrui.
“Les arguments sont tous “debunkables” mais la sommes des arguments donne une impression de vérité”, nous dit le sociologue. Face aux formes de rationalité de certaines informations, il nous invite à ne jamais baisser notre vigilance intellectuelle et rappelle l’importance du cadrage de l’information.
Retrouvez son interview sur le plateau TV de la Biennale ECOPOSS ici.
VIDÉO
00:00 Introduction
3:57 Connaissance n'est pas croyance
21:59 La tyrannie des minoritaires
30:04 Les "super spreaders"
44:42 La paresse intellectuelle
56:06 Conclusion
01:00:11 Questions/Réponses